©Simon Bourcier / Vendée Expansion
2023, un bon millésime pour les viticulteurs vendéens
©Simon Bourcier / Vendée Expansion
Brem, Mareuil, Chantonnay, Vix et Pissotte, les viticulteurs des cinq Fiefs vendéens sont unanimes. En 2023 : la récolte a été bonne !
UNE SATISFACTION GÉNÉRALE
« Tout le monde est très content. Nous avons fait une récolte normale, ce qui n’était pas arrivé depuis 2018 ! », se réjouit Vincent Orion, président de l'Appellation d'origine contrôlée (AOC) Fiefs vendéens et viticulteur au domaine de la Barbinière, à Chantonnay. Et si la quantité est au rendez-vous, la qualité l’est tout autant.
Pourtant, ce n’était pas gagné… « Ce n’était pas un millésime très facile avec les risques de gel au printemps et la forte pluviométrie du mois de juillet. »
Heureusement, les viticulteurs vendéens ont finalement été plutôt épargnés par la météo. « Au final, il y a eu de petites gelées début avril mais la vigne n’était pas encore très évoluée donc il y a eu peu de dégât et nous n’avons pas perdu de quantité. »
« L’été plutôt doux sans excès de chaleur et la belle arrière-saison ont permis aux vignes de bien se développer » — Vincent Orion, président de l'AOC Fiefs vendéens.
LE DÉBUT DES VENDANGES : DE PLUS EN PLUS TÔT ?
Cette année, les vendanges ont débuté fin août-début septembre, « et même dès la mi-août pour le fief de Brem qui a eu moins d’eau que nous dans les terres ». Alors qu’il y a dix ans, ils lançaient leurs récoltes plutôt vers la mi-septembre, les viticulteurs vendéens sont de plus en plus souvent confrontés à des vendanges prématurées qui débutent dès le début du mois de septembre. « L’année dernière, c’était exceptionnel, nous avions tous commencé vers le 15 août. »
« UN VIN PLUS ÉQUILIBRÉ »
Pour ce millésime 2023, les Fiefs vendéens nous promettent un « vin plus équilibré, moins alcoolisé et plus frais ». Face aux forts taux d’ensoleillement et aux fortes chaleurs des années précédentes, les vins avaient tendance à présenter un taux d’alcool plus important.
Cette année, ils seront « plus gourmands et plus expressifs », conclut Vincent Orion.
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