Vendée | La Folie de Finfarine au service des pollinisateurs, maillon essentiel de notre écosystème
Cet été, mais aussi tout au long de l'année, venez vivre une aventure familiale au coeur de la Vendée, dans un cadre naturel préservé, pour découvrir un univers essentiel au bon fonctionnement de notre écosystème planétaire : la pollinisation.
Un moment mêlant convivialité et apprentissage autour des petits pollinisateurs, et de la fabrication du miel entre autre ! Une belle occasion d'en apprendre un peu plus sur leur rôle importantissime au sein du monde vivant.
Un maillon essentiel pour notre écosystème...
Malgré la peur qu'ils peuvent provoquer chez certaines personnes, tous les insectes sont dignes d'intérêt. Les pollinisateurs, en déclin, ont en effet un rôle prépondérant dans l'écosystème planétaire. Abeilles (domestiques ou sauvages), bourdons, guêpes mais aussi mouches et papillons ont effectivement un rôle crucial tout particulièrement pour l'être humain, et notamment en lien avec son alimentation.
Leurs différentes actions dans la reproduction des végétaux, comme assurer le transfert de grains de pollen entre plantes et fleurs (ils en tirent d'ailleurs leur nom), fait d’eux des chaînons indispensables à notre survie. C'est pourquoi la Folie de Finfarine a décidé de mettre à l'honneur les petits pollinisateurs dans son parc éco-responsable vendéen de 10 hectares pour que tous les visiteurs puissent apprécier toute l'étendue de leur impact, sachant que cela concerne l'ensemble des êtres vivants.
... qui a un impact direct sur notre alimentation !
Selon plusieurs estimations récentes, parmi les espèces de plantes cultivées, 60 à 80 % dépendent des pollinisateurs, au moins en partie, pour la production de graines et de fruits. Cela représenterait donc dans les faits environ 35 % de la production alimentaire mondiale. C'est pourquoi la pollinisation constitue un écosystémique majeur qu’il est nécessaire de préserver. Dans cette perspective, le partage des connaissances concernant les pollinisateurs est essentiel, comme peut le faire la Folie de Finfarine à son échelle.
Pour rappel, en France, selon le rapport de l’Efese (Évaluation française des écosystèmes et des services écosystémiques) sur le service de pollinisation paru en 2016, 72,2 % des espèces cultivées pour l’alimentation humaine présentent une dépendance plus ou moins forte à l’action des insectes pollinisateurs.
La part de la production végétale française destinée à l’alimentation humaine que l’on peut attribuer à l’action des insectes pollinisateurs représente donc une valeur comprise entre 2,3 et 5,3 milliards d’euros (en 2010 toujours selon ce même rapport). C’est donc entre 5,2 % et 12 % de la valeur totale des productions végétales françaises destinées à l’alimentation humaine qui dépend de ces derniers.
« On en a besoin parce qu’on dit qu’à peu près un tiers de notre alimentation est liée aux abeilles et aux pollinisateurs. Sans eux, vous pouvez oublier les concombres, les courgettes et les melons, parce que ça fait partie des fleurs qui sont pollinisées. Ces dernières n'ont pas de jambes pour se déplacer, donc pour être pollinisées elles ont besoin d'un insecte qui va transporter le pollen de fleurs en fleurs. C'est cette action qui va transformer la fleur en fruit. Alors que le miel n'est pas une denrée essentielle, on peut s'en passer éventuellement, mais on ne peut pas se passer des fruits et des légumes. On ne peut pas se passer non plus d'un tiers de notre alimentation » — Célina Praud, responsable du site de la Folie de Finfarine.
Initier les jeunes générations à la préservation des pollinisateurs
Ce petit monde très précieux, qui est néanmoins en grand danger, a donc un rôle primordial à jouer pour le maintien de notre écosystème et de notre alimentation. Et sa préservation est un enjeu ô combien important pour l'avenir de la vie sur Terre. La Folie de Finfarine l'a bien compris. Elle propose donc aux familles un voyage initiatique sur les traces des pollinisateurs. Grâce à cette balade familiale, les jeunes générations peuvent en apprendre plus sur les différentes espèces de pollinisateurs qui permettent le transfert des grains de pollen.
« Notre travail, c'est de sensibiliser, et ça nous tient à coeur. Tous les salariés sont assez engagés. De notre côté, on se forme régulièrement au cours de l'hiver pour comprendre ce qui se passe et ainsi transmettre nos connaissances aux visiteurs et aux touristes. Eux, ils veulent passer un bon moment mais en même temps, on leur explique les enjeux et ça donne un sens à notre activité. Il y a vraiment un enjeu participatif derrière. En fait, notre plus belle récompense, c'est que les gens sortent en se sentant engagés ou que les enfants changent les habitudes de leurs parents. Ça, c'est l'objectif ultime ! », confirme d'ailleurs Céline Praud.
De nombreuses activités pour apprendre tout en s'amusant
Un apprentissage nécessaire pour faire comprendre aux enfants, mais aussi à leurs parents, que la préservation des pollinisateurs est une nécessité pour tous les êtres vivants de la planète. Un engagement pris par la Folie de Finfarine dès son ouverture, il y a presque 30 ans de cela. Depuis, le site s'est agrandi et propose maintenant plusieurs activités pour les familles comme la ruche géante pour se mettre à la place des abeilles. Différents ateliers sont également proposés aux visiteurs comme la fabrication de bougies ou de bombes à graines pour apprendre tout en s'amusant.
« On va se promener et en même temps on va découvrir plusieurs pollinisateurs de façon ludique avec les enfants. Les familles vont notamment aller à la rencontre de douze pollinisateurs pendant leur balade. Et l'idée c'est de le faire en version jeu de piste. On voit par exemple la cétoine dorée, qui est un beau scarabée vert et brillant. Sinon, on va voir la petite mouche qui s'appelle le syrphe. On veut montrer qu'on peut être acteur du changement tout en ramenant à la maison un bon souvenir », conclut la responsable du site de la Folie de Finfarine.