Parc éolien île d’Yeu - Noirmoutier : des retombées économiques locales
En mai, Alain Leboeuf, président du Département, alertait la Première ministre Élisabeth Borne sur les retombées économiques que la Vendée est en droit d’attendre de la construction du futur parc éolien en mer au large des îles d’Yeu et de Noirmoutier (Emyn).
Reconnaître le savoir-faire local
Parmi les entreprises mises en avant par le Conseil départemental : l’entité Rollix du groupe Defontaine.
« Il était primordial que Rollix, leader européen basé en Vendée, puisse prendre part largement à la fabrication de ces 62 éoliennes » — Alain Leboeuf, président du Département de la Vendée.
Spécialisée dans la conception et la fabrication de couronnes d’orientation, cette entreprise située à La Bruffière souhaitait mettre son savoir-faire au service de ce projet d’avenir. Grâce à l’appui du Département, Rollix a finalement été désigné pour fournir à Siemens Gamesa Renewable Energy, fournisseur de rang 1 chargé d’assembler les éoliennes dans son usine du Havre, les couronnes d’orientation de pâles du parc vendéen.
« Nous sommes très fiers que les compétences des équipes Rollix soient reconnues à travers le parc Emyn, se réjouit Éric Jacquemont, directeur général du groupe Defontaine. Ce projet va permettre à l’ensemble de nos salariés de matérialiser leur implication dans la décarbonation de l’énergie. » Au total, Rollix produira 186 roulements entre début 2024 et début 2025 pour le parc éolien. « Il sera le seul parc de la façade Atlantique, sur les six premiers déjà construits ou en cours de construction, qui sera équipé à 100% de couronnes françaises Rollix made in Vendée. »
De nombreuses entreprises impliquées
Actuellement, 33 entreprises vendéennes travaillent sur le chantier de raccordement RTE. En parallèle, de nombreuses autres (Atlantique scaphandre, le chantier naval Ocea, Oya Hélicoptères...) échangent régulièrement avec Emyn pour anticiper la suite des opérations. « Je maintiens la pression pour de nouveaux contrats signés et du travail à terre et en mer », insiste Alain Leboeuf.