RDV hebdo : l'anecdote, tous les vendredis !

Pour les Jeux olympiques de Moscou (Russie) en 1980, les enfants âgés entre 7 et 15 ans furent les grands absents. Effectivement, ces derniers furent envoyés en colonies afin qu’ils ne soient pas influencés par la culture des occidentaux venus assister aux Jeux.

Lors des Jeux olympiques de Montréal (Canada) en 1976, l’athlète russe Boris Grigoryevich Onishchenko fut disqualifié pour avoir ajouter à la poignée de son épée un interrupteur et une batterie qui permettait de déclencher les capteurs de son adversaire, Jim Fox. Ainsi, l’athlète russe réussit à faire croire qu’il avait touché son adversaire.

Les organisateurs des Jeux olympiques de Montréal (Canada) en 1976 ont eu une belle frayeur en découvrant les podiums qui devaient accueillir les athlètes gagnants. Effectivement, le menuisier avait confectionné des podiums trop hauts, les athlètes n’auraient jamais pu monter dessus. Le menuisier a dû travailler toute la nuit pour les raccourir.

Les Jeux olympiques de Mexico (Mexique) en 1968 furent les premiers à utiliser le carton jaune et le carton rouge lors d’un match de football de tournoi officiel.

Pour la première fois dans l’histoire des JO, le CIO décida de faire passer un test de vérification du sexe à tous les athlètes. Ainsi, lors des Jeux olympiques de Mexico (Mexique) en 1968. Effectivement, le comité a toujours eu des soupçons sur certaines athlètes qui avaient une corpulence plus masculine.

Avant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Tokyo (Japon) en 1964, un couple japonais s’est marié dans le stade officiel qui avait déjà accueilli les premiers spectateurs. Une cérémonie en grande pompe !

Le marketing sportif n’est pas chose aisée, et ce n’est pas le coureur allemand Armin Hary qui dira le contraire. Lors des Jeux olympiques de Rome (Italie) en 1960, ce dernier utilisa deux paires de chaussures de marques différentes. Pour réaliser son exploit il portait des Adidas, ensuite pour recevoir sa médaille d’or il enfila des Puma. Cette supercherie comptait bien ne pas vexer les deux sponsors du coureur.

Pour les Jeux olympiques de Rome (Italie) en 1960, les grandes gagnantes furent… les pâtes ! En effet, durant cette manifestation les athlètes des différents pays se ruèrent sur les mythiques spaghettis italiens et leur sauce tomate. En l’espace d’une semaine ce n’est pas moins de 10 tonnes de pâtes qui ont été consommé.

Pour les Jeux olympiques de Rome (Italie) en 1960, les organisateurs voulaient faire les choses en grand pour que tout soit beau jusque dans les moindres détails… Ce désir de magnificence passait par le défilé des athlètes lors de la cérémonie d’ouverture. On raconte que seuls des personnes minces, jeunes et… belles furent autorisées ! Exit les athlètes féminines du lancer de poids jugées trop musclées.

Convaincus qu’ils allaient gagner les épreuves du jour aux Jeux olympiques de Melbourne (Australie) en 1956, les dirigeants de l’équipe de l’Union Soviétique firent préparer trois gâteaux pour célébrer les victoires. Malheureusement, le sort en décida autrement, et aucun des athlètes ne gagna. Les gâteaux furent tout de même livrés aux différentes équipes gagnantes.

Le premier boycott de l’histoire des JO modernes a eu lieu lors des Jeux olympiques de Melbourne (Australie) en 1956. En effet, plusieurs nations comme la Suisse, l’Espagne ou encore la Hollande refusaient de participer à une compétition en même temps que les athlètes de l’URSS. A cette époque, l’union soviétique avait envahi la capitale Hongroise (Budapest) afin de réprimer un soulèvement populaire. Cette répression a ôté la vie de plus de 2 500 hongrois et força d’autres résistants à s’exiler.

À la fin de l’épreuve du 400 m aux Jeux olympiques d’Helsinki (Finlande) en 1952, deux athlètes jamaïcains franchirent la ligne d’arrivée au même moment avec un temps record de 45.9 secondes.

Il faudra attendre les Jeux olympiques d’Helsinki (Finlande) en 1952 pour voir participer pour la première fois l’Union Soviétique. Cette équipe signa de belles prestations en remportant 22 médailles d’or.

Aujourd’hui les athlètes prêtent serment sur le drapeau olympique, ce qui n’était pas toujours le cas avant. Lors des Jeux de l’Antiquité, ce serment était réalisé sur les entrailles d’un animal sacrifié.

Un nageur sûrement pas bien réveillé… fait assez insolite lors des Jeux olympiques de Londres (Angleterre) en 1948, un nageur pakistanais se rendit compte qu’il avait oublié de mettre son maillot de bain, seulement après avoir fait tomber le peignoir ! L’épreuve qualificative du 100 mètres dos fut retardée de quelques minutes afin qu’un des coéquipiers de Jaffar Ali Shah lui apporte son maillot.

À l’occasion des Jeux olympiques de Los-Angeles (Etats-Unis) en 1932, la Chine, nation la plus peuplée au monde, fut représenté par seulement… un athlète : Changchun Liu.

Après 1928 (JO d’Amsterdam) et jusqu’en 1960 (JO de Rome), les épreuves d’athlétisme pour la catégorie féminine ne devaient pas dépasser les 200 mètres. En effet, bon nombre de personnes du comité d’organisation (uniquement composé d’hommes), jugeaient qu’au-delà de 200 mètres les femmes mettaient en danger leur santé. Cette décision faisait suite à l’épreuve du 800 mètres aux Jeux olympiques de 1928 où plusieurs coureuses, finirent très difficilement la course faute de préparation en amont.

Le 20 septembre 2000, lors des Jeux Olympiques de Sydney, la Vendéenne Félicia Ballanger dispute la finale de l’épreuve de cyclisme sur piste face à la Russe Oxana Grichina.

Ce jour-là, après une première manche sans problème, Félicia Ballanger se fait surprendre par son adversaire et perd la deuxième manche. La Vendéenne se voit contrainte de disputer une manche décisive. Son réveil s’avère tonitruant : elle surprend tout le monde en démarrant sèchement à 2 tours de l’arrivée ! Une tactique qui s’avère payante puisque la Russe, en dépit de tous ses efforts, ne parvient pas à combler l'espace.

Invaincue de 1995 à 2000 (3 titres olympiques, dix fois championne du monde), Félicia Ballanger finit sa carrière de la plus belle des façons.

Un vent de nouveauté souffla sur les Jeux olympiques de Stockholm (Suède) en 1912. En effet, pour la première fois dans l’histoire des JO de l’ère moderne, les cinq continents étaient représentés. On assista également à la première utilisation du chronomètre électrique et à la fameuse « photo finish » pour différencier les concurrents qui franchissent une ligne d’arrivée dans les mêmes temps.

En 1908, les Jeux olympiques devaient avoir lieu à Rome. Malheureusement, le 7 avril 1906 le Vésuve entre, une nouvelle fois, en éruption et ravage une grande partie de la ville. La ville de Londres se proposa comme ville hôte pour accueillir cet événement sportif, et dû construire de nouvelles infrastructures dans un temps record.

Vendéen de naissance, Jean-René Bernaudeau est un passionné de vélo. Alors qu’il enchaîne les succès en cyclisme sur route, le sélectionneur de l’équipe de France, Colonel Marillet, décide de l’emmener aux Jeux olympiques de Montréal en 1976. À l’issue d’une course intense, Bernaudeau termine à la septième place.

Jean-René Bernaudeau est désormais le manager général de l’équipe cycliste TotalEnergies. Le 4 juin 2024, il fera briller les Jeux en portant la flamme olympique en Vendée.

Lors des deux premières éditions des Jeux olympiques de l’ère moderne (Athènes 1896 et Paris 1900), les médailles n’existaient pas encore. Toutefois, celui qui arrivait premier était désigné par l’or, le second par l’argent et le troisième par le bronze.

Terre de sports et de sportifs, le Département de la Vendée a été représenté pour la première fois aux Jeux olympiques de Paris en 1900 !

Le premier champion olympique vendéen se nomme Louis Venant Gabriel Le Bailly de La Falaise, plus connu sous le nom de Georges de La Falaise. Durant les Jeux de 1900, il gagne l’épreuve de sabre et permet à la Vendée de remporter la première médaille d’or de son histoire olympique.