Château de Bourneau (Vendée) : une nouvelle histoire pour ce « bijou du patrimoine »
Erin et Jean-Baptiste Gois rénovent, à la main et en complets autodidactes, le magnifique château de Bourneau. Lui était ingénieur en génie mécanique et est originaire de Bourgogne. Elle, anglaise, était médecin outre-Manche. Deux châtelins, vendéens d'adoption !
« Le plus émouvant château de France » est en Vendée
C’est en Écosse que ce couple s'est rencontré. C'est durant une dizaine d’années où il y ont vécu qu'Erin et Jean-Baptiste Gois ont développé leur rêve, leur vision. « Nous avons toujours eu en tête de reprendre un jour une vieille bâtisse. À notre retour en France, un ami nous a conseillé de nous lancer tout de suite, de ne pas attendre la retraite », se souvient Jean-Baptiste.
Sans attache particulière au département de la Vendée, c'est toutefois sur cette terre riche d'histoire et de culture qu'ils se sont tous deux attardés. Après de longues recherches infructueuses, Erin et Jean-Baptiste découvrent le château de Bourneau. C’est le coup de cœur immédiat :
« Il cochait toutes les cases, sa position au sein du village, la proximité avec les axes de communication, les paysages bocagés qui me rappellent mon pays » — Erin, propriétaire du Château de Bourneau
Avec son style de la Renaissance tiré des châteaux de la Loire, il faut admettre que ce « joyau du patrimoine vendéen » se distingue !
Pour le couple, l’aventure démarre rapidement. Les anciens propriétaires avaient rénové les communs en gîtes, mais l'acquisition tombe à point nommé tant le lieu nécessite une attention de tous les jours. Rapidement jeté dans le bain de la vie de propriétaire d'un tel bâtiment, Erin et Jean-Baptiste ne cachent pas leur appréhension... ni leur motivation ! « Le lendemain de la remise des clés, 42 locataires arrivaient. On a dû apprendre le métier très vite », se remémore Jean-Baptiste.
Afin d'atteindre leur rêve et de transformer ce lieu en véritable havre de paix pour accueillir des mariages, des fêtes et des séminaires, les deux passionnés ne chôment pas. Le couple rénove progressivement la partie château pour y faire des chambres plus immersives, mais « cela prend du temps, nous ne sommes que deux et il y a encore beaucoup de travaux. »
Mais le Château de Bourneau, ils le voient aussi comme un lieu de vie. « On a déjà organisé des événements, notamment avec le comité des fêtes. C’est l’occasion d’en faire profiter les locaux, très attachés au patrimoine de leur commune. »
Retrouvez cet article dans le Journal de la Vendée de mars 2023, consultable en ligne !