Jules Le Court, le Tiktokeur vendéen qui fait vivre le Vendée Globe de l'intérieur

Jules Le Court :  Je m'appelle Jules Le Court, j'ai 20 ans et je suis créateur de contenu sur les réseaux sociaux (TikTok, Instagram et YouTube, ndlr).

Jules Le Court : J'ai toujours été passionné par la vidéo donc j'ai commencé à en faire avec mon appareil photo depuis que je suis tout-petit.

J'ai commencé sur YouTube en 2016. À l'époque, j'ai tout d'abord filmé ma chambre mais aussi plein d'autres choses de mon quotidien. Après, au fur et à mesure, j'ai développé mes productions. Et maintenant, je suis sur TikTok, avec plus de 430 000 abonnés donc on peut dire que je me suis bien développé entre temps.

Jules Le Court : En 2016, je n'avais pas encore beaucoup de vues, seulement trois je crois. Il faut dire que j'ai commencé sur les jeux vidéo à filmer mon écran. Mais à cette époque, je filmais ma télévision « à l'arrache ». Aujourd'hui, c'est plus « professionnel ». Et cela se voit ! J'ai plus de 11 millions de « j'aime » sur TikTok. Ça représente une sacrée évolution. Et c'est une petite fierté quand même !

Jules Le Court : J'ai fait une vidéo sur ma voiture. C'est d'ailleurs la meilleure vidéo de tout mon compte TikTok puisqu'elle a fait 17 millions de vues en tout. Ma voiture avait un souci et les gens ont adoré le format. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais elle a été visionnée jusqu'au Brésil. C'est incroyable de se dire que certains Brésiliens ont regardé et aimé ma vidéo. 

Jules Le Court : Je me suis un peu lassé des jeux vidéo au fur et à mesure des années. Ce sont toujours les mêmes. C'est assez redondant finalement. Donc j'ai décidé de me lancer plutôt dans la production de vidéos avec des interviews et des visites immersives comme j'ai pu le faire lors de ce Vendée Globe. C'est plus intéressant pour le public, et pour moi !

Jules Le Court : Je m'en souviens réellement depuis l'édition de 2012. Avant, je n'ai pas trop de souvenirs. Je me rappelle voir le départ en 2016 depuis l'appartement de mes grands-parents qui donne sur le chenal. Mais sincèrement, entre être un simple spectateur et être une véritable partie prenante en tant que créateur de contenu, c'est tellement différent à vivre. La sensation n'est pas du tout la même. Les émotions aussi... Et je préfère largement le vivre en tant que créateur de contenu, même si j'étais déjà très content de voir partir les skippers avec ma famille.

Jules Le Court : Étant Sablais, le Vendée Globe, pour moi, c'était obligatoire. Je n'ai pas pu le faire en 2020 pour les raisons que l'on connait tous. En plus, mon compte n'était pas encore assez développé à cette époque. Après cela, j'ai réussi à faire une petite percée sur les réseaux sociaux. Alors je me suis dit que c'était le bon moment pour le faire et je me suis lancé dans cette superbe aventure.

Jules Le Court : Ce qui m'a le plus marqué, c'est l'humain derrière. Les skippers sont tous très gentils. J'ai pu parler avec la plupart d'entre eux. Il n'y a pas eu de refus en tout cas, alors qu'ils étaient en train de préparer l'une des courses les plus importantes de leur carrière respective. Malgré le départ qui se rapprochait doucement mais sûrement, ils étaient là à me parler comme si de rien n'était. Il y a une véritable proximité qui s'est installée entre nous.

Jules Le Court : Oui, exactement même si ce n'était pas facile pour moi parce que c'étaient mes débuts. Mais je me suis quand même senti à l'aise. Et puis c'était une bonne expérience !  

Jules Le Court : C'était une expérience différente pour eux aussi. Le fait de le voir de l'intérieur, de découvrir les coulisses. C'est différent de la télévision. Là, ce sont vraiment des vidéos courtes. Et c'est de l'actualité en direct. Les gens adorent ça ! Ils sont dedans directement. Les gens qui vont directement sur mon compte peuvent retrouver la vidéo en un clic et ils rentrent dans le vif du sujet. Ils ont peut-être plus facilement l'impression d'y être. Sur leur téléphone, c'est comme s'ils avaient filmé la vidéo eux-mêmes en fait.

Jules Le Court : Les gens étaient adorables. Cela s'est super bien passé avec les visiteurs en général. On voit que les gens aiment le Vendée Globe. Ils étaient là pour profiter de ce moment unique. C'est ça qui est beau !

Jules Le Court : Mon projet initial, c'était vraiment de faire vivre le Vendée Globe aux gens qui n'ont pas pu venir aux Sables-d'Olonne et je pense que l'on peut dire que j'ai réussi à ce niveau-là. Mais j'avais aussi d'autres objectifs comme faire une vidéo par jour. Une cadence que je n'ai pas réussi à tenir sachant que j'étais tout seul. C'était assez compliqué tous les jours sur le village mais je trouve que je ne me suis pas trop mal débrouillé. 

Jules Le Court : Mon but, c'était aussi de faire une actualité par jour après le départ. Pour l'instant, je n'en ai pas loupé une seule en 32 jours de course donc je suis satisfait. En plus, je prends toujours autant de plaisir, et mes abonnés aussi. Ça donne envie de continuer !

Jules Le Court : Déjà, je me levais à 7h pour venir directement sur le village avant les visiteurs. Je faisais un petit tour pour voir s'il faisait beau et s'il y avait des skippers disponibles. Des fois, je commençais un live le matin entre 8h et 9h en direct des pontons. Les gens ont adoré les lives. J'avais une anecdote pour chaque bateau. En plus, c'était interactif. Ils me disaient d'aller voir le bateau de Jean Le Cam après il fallait voir celui de Charlie Dalin donc je faisais au moins 10km de marche intensive par jour. Après l'ouverture du village à 10h, j'allais plutôt voir les différents stands. Je voyais un peu ce qu'ils proposaient parce qu'il y avait certains stands qui se renouvelaient chaque semaine, et même tous les trois jours, donc j'allais voir les nouveautés, ce qui se passait et puis je prenais contact avec certains stands pour faire un petit tournage. En fait, je tournais toute la journée.

Jules Le Court : Non, je ne m'y attendais pas du tout ! Au tout début, je voulais juste filmer le montage du village et je me suis dit : « bon il y aura quoi, 5000 personnes qui vont le voir et ils vont être contents. » Et en fait, ça a pris beaucoup plus que ce que je pensais. Après, je suis passé dans la presse et ça a encore augmenté mon nombre de vues donc je suis vraiment content. Pour moi, c'est quasiment que du positif tout ce qui se passe en ce moment.

Jules Le Court : En tant que Sablais, le Vendée Globe, c'est le Vendée Globe. Je pensais que tout le monde connaissait cette course. Mais je me suis rapidement rendu compte que ce n'était pas le cas en en parlant sur TikTok à mes abonnés et même à mes amis. Du coup, ils ont appris plein de choses dessus en regardant mes vidéos. Et maintenant, ils regardent tous les jours mes actualités sur le Vendée Globe.

Jules Le Court : Je serai obligé de le vivre de l'intérieur à nouveau. Ce n'est plus possible de faire machine arrière quand on a vécu un événement pareil de l'intérieur. Le village me manque déjà. Si cela pouvait durer 2 mois, j'aurais fait les 2 mois sans aucun problème. En 2028, je vais devoir faire aussi bien, ou même mieux si possible ! 

Jules Le Court : J'ai hâte de faire vivre ça à mes abonnés. C'est un moment magique et je suis sûr que les gens vont apprécier l'ambiance. Si je peux y contribuer avec mes vidéos, ce sera un véritable honneur !

Jules Le Court : Je veux déjà finir ce Vendée Globe, le couvrir jusqu'aux arrivées. Après, j'aimerais montrer l'envers du décor. L'état des bateaux après la course. Faire un point sur les skippers aussi, ce qu'ils ont ressenti pendant cette aventure autour du monde. Continuer jusqu'au podium en mai prochain en fait. Et quand le chapitre du Vendée Globe sera complètement terminé, je pense que je vais partir sur les événements culturels et sportif qui se déroulent aux Sables-d'Olonne, ce qui se passe au niveau local. Promouvoir les artisans et les produits locaux aussi. C'est important d'en parler sur TikTok pour ceux qui viennent découvrir la ville et ses environs. Je trouve que c'est intéressant parce qu'il y a des choses que je ne connais pas, dont je n'ai jamais entendu parler, et pourtant je vis ici !