Quotas de pêche | Vendée : « la filière est menacée »
C'était une décision crainte par la filière pêche avant même le début des négociations qui avaient lieu à Bruxelles. La baisse des quotas de pêche a été confirmée pour de nombreuses espèces importantes.
Les quotas de pêche 2024
Pour les criées Vendéennes, les décisions ne sont qu'à la diminution :
- -7 % pour la sole
- -12 % pour le merlu
- -20 % pour le bar
- -41 % pour le merlan
Parmi les zones de pêche particulièrement impactées par ces accords : le golfe de Gascogne, zone d'activité principale pour les marins vendéens.
Soutenir la filière pêche
Dans un communiqué de presse commun, Alain Leboeuf, président du Conseil départemental de la Vendée, Christelle Morancais, Présidente de la région des Pays de la Loire, Florence Pineau, vice-présidente du Conseil départemental de la Vendée en charge de la pêche, ainsi que les élus des quatre communes vendéennes accueillant une criée : François Blanchet (maire de Saint-Gilles-Croix-de-Vie), Yannick Moreau (maire des Sables-d'Olonne), Carole Charuau (maire de l'Île-d'Yeu) et Fabien Gaborit (président de la Communauté de communes de l’île de Noirmoutier), ont rappelé que « cet accord n’est pas acceptable pour la pêche vendéenne et ligérienne ».
Ils rappellent que ces quotas « mettent en difficulté les hommes et les femmes qui font vivre les entreprises de toute la filière : marins-pêcheurs, mareyeurs, mais également les criées de nos ports de pêche. Avec l’application de ces décisions, ce sont plus de 5 millions d’euros de chiffre d’affaires qui sont ainsi supprimés. »