RSA | Vendée : comment le Département agit pour l'emploi et l'insertion
En 2023, 6 179 Vendéens bénéficiaient du RSA (Revenu de solidarité active).
Un chiffre qui prouve le dynamisme économique du département ! La Vendée est d'ailleurs le département comptant le moins de bénéficiaires RSA par rapport à sa population active en France.
Accompagner vers l’emploi
Face à ce constat positif, le Département de la Vendée souhaite maintenir les efforts pour venir en aide aux personnes les plus éloignées du marché du travail. Pour accompagner ce public vulnérable, le Conseil départemental cherche à apporter une réponse toujours plus adaptée aux besoins identifiés et consacre annuellement 8,1M€ à des actions d'insertion.
C'est ce cadre que le Plan Vendée insertion précise : ce dernier doit permettre de proposer des parcours "sans couture", fluidifiés, assurant une continuité dans l’accompagnement, de la validation d’un projet professionnel jusqu’au retour à l’emploi.
Le Département de la Vendée intervient sur quatre axes majeurs :
Axe principal du Plan Vendée insertion, le parcours emploi s’adresse aux personnes éloignées de l’emploi et qui rencontrent des difficultés particulières d’insertion professionnelle. Le Département de la Vendée met en place des mesures d’accompagnement avec plusieurs objectifs :
- Formaliser et valider un projet professionnel
- Identifier et lever les obstacles à l’emploi
- Développer les expériences professionnelles
- Adapter les compétences pour les rendre transférables.
Parmi les mesures dont dispose le Département, on retrouve par exemple l’encadrement technique et socioprofessionnel des bénéficiaires du RSA au sein des ateliers-chantiers d’insertion (voir plus bas). Une étape clé qui permet de retrouver des habitudes de travail, de développer des savoir-faire professionnels et de préparer la suite du parcours d’insertion.
Dans sa volonté de proposer un accompagnement adapté aux besoins de chaque bénéficiaire, le Département conclut avec chacun d’entre eux un contrat d’engagement réciproque. Il permet un suivi individualisé avec des référents uniques (travailleurs sociaux, conseillers médiation emploi...) afin de favoriser et sécuriser un retour et un maintien dans l’emploi durable.
Ces actions sont conçues pour permettre à des bénéficiaires des minima sociaux de se projeter dans l’avenir et d’élaborer un projet socio-professionnel. On y retrouve un panel d’actions permettant de renforcer la confiance en soi et de se préparer au retour à l’emploi : ateliers de remobilisation, ateliers d’écriture, formations aux gestes de premiers secours, recours au psychologue d’insertion... On y retrouve également le Fonds d’aide aux jeunes (FAJ) qui a pour objectif de soutenir les plus jeunes dans leurs parcours d’insertion.
Les contraintes de mobilité (transport, carburant...) peuvent être un véritable frein dans la recherche et la reprise d’emploi. Ce parcours vise à lever ces entraves avec des bons carburant, des billets de transports en commun, financement de moyen de mobilité... Mais aussi à apporter des conseils individualisés en mobilité.
Élément primordial pour une insertion réussie, le logement fait l’objet de différentes actions : accompagnement dans la recherche, aide à l’accès au logement (aide financière pour le dépôt de garantie, le premier loyer, le déménagement...), aide financière pour le maintien dans le logement...
Bref, autant de leviers d’actions qui permettent donc de lever les freins à un retour à l’emploi et de proposer une aide sur-mesure face à chaque situation !
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Ces dispositifs sont rendus possibles grâce à un réseau partenarial dense et complémentaire. Concrètement, au quotidien, le suivi de ces parcours d’insertion est assuré par un 7 Commissions locales d’insertion et d’emploi (Clie) présidées par des conseillers départementaux.
Avec le déploiement de la loi nationale pour le plein-emploi (à compter de janvier 2025), le Conseil départemental de la Vendée prépare cet objectif d’atteindre le plein-emploi. Il est notamment accompagné de l’État et de France Travail (ex-Pôle Emploi).
CHANTIERS D’INSERTION : LEVIERS VERS L’EMPLOI DURABLE
Aux quatre coins de la Vendée, les chantiers d’insertion agissent comme de véritables tremplins vers l’emploi. À La Roche-sur-Yon par exemple, Graine d’ID dispose de 33 places pour les bénéficiaires du RSA.
Ici, différentes activités sont proposées : maraîchage, vente, cuisine, espaces verts ou encore couture et maroquinerie. " Une personne qui arrive chez nous signe un contrat et obtient un statut de salarié. C’est très important pour eux ! Cela contribue à leur redonner confiance et alimente leur fierté d’avoir un travail", souligne Antoinette Lefebvre d’Argencé, directrice de la régie de quartiers Graine d’ID.
Ces contrats durent de quatre à six mois, sont renouvelables jusqu’à deux ans en tout, et permettent de reprendre un rythme de travail... et d'apprendre un métier !
Jumelée à un accompagnement socio-professionnel, cette expérience de travail a pour objectif de mener chaque bénéficiaire vers un emploi durable. En parallèle, Graine d'ID développe d'autres axes de travail : des visites d’entreprise, des stages, des ateliers, des formations professionnelles... "La combinaison de tout ce qui est fait contribue à renforcer l’estime de soi", conclut la directrice.
Des exemples de l'accompagnement du Département
« Durant plusieurs mois, je cherchais un emploi qui me correspondait. Grâce aux conseillers médiation emploi du Département tout s’est accéléré. On a refait ma lettre de motivation, mon CV, et la médiatrice a fait le relais entre les entreprises et moi. J’ai eu un entretien et j’ai signé mon CDI dans la même semaine. Je les remercie mille fois car j’ai trouvé un emploi dans l’hôtellerie qui me plaît et à deux pas de chez moi. Je n’aurais pas réussi seule. » — Shauna, 26 ans, Les Sables-d’Olonne
« Après des années à la maison à m’occuper des enfants, j’ai dû reprendre le travail suite à une séparation. J’étais réservée et dans la difficulté pour reprendre les démarches. Je me sentais très éloignée du monde professionnel. Grâce à ma conseillère du Département, j’ai reçu de l’aide, je me suis réadaptée à l’emploi et j’ai trouvé un poste. Après deux semaines en immersion, j’ai signé un CDI. Après avoir été aidée, c’est à mon tour : je travaille dans l’aide à la personne. » — Estelle, 35 ans, Challans