PATRIMOINE : lumière sur... les phares du littoral vendéen !
Le littoral vendéen, ses 13 ports départementaux, ses sites naturels exceptionnels et... ses phares !
En apprendre plus sur les phares de Vendée !
Silhouettes caractéristiques, les phares sont des éléments marquants du paysage littoral. Avec eux, tout un patrimoine est légué aux générations futures, mais il convient d'en connaître les secrets pour mieux les aimer ! Ci-dessous, découvrez 8 questions sur ces structures uniques...
Leur taille !
Les phares sont appelés "feux" lorsqu'ils mesurent moins de vingt mètres de haut.
Par exemple, le feu de Grosse terre, à Saint-Hilaire-de-Riez, mesure 17 mètres.
Sept !
Depuis 2012, sept phares vendéens sont protégés au titre des Monuments historiques :
- Le phare du Pilier
- Le phare de la Pointe des dames
- Phare de Fromentine
- le Grand Phare (ou phare de la Petite foule)
- Le phare de la Pointe des corbeaux
- le phare de l'Armandèche
- Le phare des Barges
Ce dernier a été construit en 1861 au large des Sables-d’Olonne. Sa tour cylindrique à base élargie en pierre de taille de granite est couronnée par une plate-forme à balustrade surmontée d’une lanterne (voir plan ci-dessus).
Le Phare du Pilier !
En Vendée, le réseau de phares se développe entre 1825 et 1835, grâce au Noirmoutrin Louis-Joseph Plantier (1800-1887).
Le premier phare à éclairer nos côtes fut construit sur l’îlot désertique du Pilier, au large de la pointe de l’île de Noirmoutier. Édifié entre 1827 et 1829 sur les plans de l’ingénieur Plantier, il prend la forme d’une tour cylindrique de 29,5 mètres de hauteur et est équipé d’une lanterne dotée d’un appareil optique de Fresnel, type de lentille inventé en 1822.
Le phare de l’Armandèche, aux Sables-d’Olonne !
C'est en effet le dernier grand phare construit en Vendée, mais aussi en France !
Il est mis en service en 1968 et est automatisé dès sa création. C’est le Sablais Maurice Durand qui fut en charge de sa réalisation.
Toutes les constructions reconnaissables !
Avant la construction des premiers phares, les marins se localisaient grâce aux éléments reconnaissables des côtes.
Ainsi, aux abords de la côte vendéenne, les navigateurs pouvaient se repérer grâce à l’église Saint-Nicolas de La Chaume ou encore la petite chapelle de la Meule sur l’île d’Yeu.
En 1724, la Tour d’Arundel, à La Chaume, est agrémentée d’une chandelle que l’on allume tous les soirs et qui est visible à sept kilomètres. Il s’agit du seul point d’éclairage de la côte vendéenne jusqu’au XIX e siècle.
Le feu de Fromentine !
À La Barre-de-Monts, ce feu est une des dernières tourelles métalliques encore en fonctionnement.
Transférée en 1915 en Vendée, cette structure en fer est d’abord établie à la Pointe du Raz (Finistère) et à Saint-Nazaire.
Ce type de phare, issu d’un brevet déposé par les ingénieurs Gustave Eiffel et Louis Sautter, n’existe plus qu’en cinq exemplaires en France !
Il y en a 3 !
Sur l’Île d’Yeu, le phare du plateau de la Petite foule (aussi appelé Grand Phare), construit en 1829, et le phare de la Pointe des corbeaux, construit en 1862, sont tous les deux détruits en 1944.
Ils seront reconstruits dans les années suivantes.
Construit en 1867, le phare du Grouin du cou, à La Tranche-sur-Mer, connaît le même sort pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est reconstruit en 1953 selon les plans de l'architecte sablais Maurice Durand (architecte déjà mentionné dans la question 7!).
Très secrets, les phares vendéens n’ouvrent leurs portes qu’aux Journées européennes du patrimoine.
Seul le Grand phare de l’Île d’Yeu est visitable en dehors de ces périodes, d'avril à septembre !
Découvrez en plus sur les phares et sur le littoral vendéen en explorant votre Journal de la Vendée de février 2024, dans toutes les boîtes aux lettres de Vendée et sur vendee.fr !
D'autres actualités associées
