Sébastien Simon à bord avec la mascotte du Vendée Globe

La passion du sport
Publiée le 02 Décembre 2024
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Vendée Globe 2024 : l'écart se creuse, 1ères avaries... les faits marquants à J+21 !

Plusieurs skippers ont pris les devants au Cap de Bonne-Espérance ! Mais les 7 jours passés n'étaient pas les plus faciles à vivre. Retour en arrière.

Sébastien Simon à bord avec la mascotte du Vendée Globe

La bataille fait rage en tête de la flotte du Vendée Globe !


Alors que trois skippers continuent de se battre pour la première place, avec un tout petit avantage pour Charlie Dalin face à Sébastien Simon et Yoann Richomme, un groupe de poursuivants ne veut pas se faire distancer et met une pression constante sur les leaders. Retour sur les événements qui ont marqué cette dernière semaine de course.

L'édition de tous les records

L’un des moments forts de cette dernière semaine de course a été la performance époustouflante de Sébastien Simon. Le skipper du Groupe Dubreuil a battu deux fois consécutivement le record du nombre de milles parcourus en 24 heures.

Après avoir franchi la barre symbolique des 600 milles, Sébastien Simon a récidivé quelques heures plus tard pour porter son record à 615,33 milles (soit 1 139,6 kilomètres).

À noter que le skipper sablais n’est plus qu’à quelques milles du record établi en équipage par Holcim PRB sur The Ocean Race (640,28 milles). Une performance exceptionnelle qui témoigne de la régularité de Sébastien Simon, qui semble vouloir marquer l’histoire de cette édition. Cette avancée fulgurante lui a également permis de conforter sa position dans le trio de tête de la flotte, et même de prendre la première place pendant quelques heures.

Une valse en tête de la flotte


Après le passage du Cap de Bonne-Espérance, un trio de tête se dessine donc en tête de la flotte.

Si Charlie Dalin semble être le plus régulier à prendre les devants, sa place de leader reste menacée en permanence. Malgré les nombreuses tentatives successives du meilleur bizuth pour l'instant, Yoann Richomme, second pour le moment, et Sébastien Simon, qui complète ce podium provisoire, le skipper havrais tient bon mais pour encore combien de temps ?

Des poursuivants aguerris


Derrière ce trio de tête, on retrouve de grands noms de la course au large, comme Thomas Ruyant et Jérémie Beyou, qui conservent toutes leurs chances de revenir sur les trois skippers précédemment cités et ainsi se mêler à la lutte pour la victoire dans quelques semaines.

Nicolas Lunven, qui a fêté son anniversaire sur l'eau la semaine dernière, tout comme Conrad Colman ce lundi, continue d'impressionner. Enfin, Sam Goodchild, Yannick Bestaven, vainqueur de la précédente édition, et Paul Meihat ferment les portes du top 10.

Des avaries et de l'envie

Juste derrière, on retrouve un quatuor composé de Samantha Davies, Boris Herrmann, Justine Mettaux et Clarisse Crémer. Le skipper Allemand a été impressionné par ses concurrentes directes étant donné leurs avaries récentes.

Pour rappel, la dernière nommée avait annoncé avoir perdu le grand gennaker de son bateau après seulement quelques jours de course. Et cette semaine, c'est au tour de la Suissesse d'avoir connu sa première avarie importante. Justine Mettraux a vu sa voile avant se déchirer et n'a pas pu la réparer. 

Le Roi Jean impressionne

Un peu plus loin, on retrouve la plupart des autres foilers jusqu'à Damien Seguin, 18e.

Mais c'est bien Jean Le Cam, actuellement 19e, qui a impressionné les différents observateurs. Le doyen de cette 10e édition, avec ses 65 printemps, se hisse en tête du classement des bateaux à dérive. Un résultat impressionnant pour celui qui détient le record de participations.

Des skippers engagés

Parallèlement à la compétition, l’aspect scientifique est lui aussi pris au sérieux par les différents concurrents.

En effet, les skippers continuent de mettre régulièrement à l’eau des objets scientifiques pour collecter des données en mer. Une très belle initiative qui enrichit considérablement les connaissances sur l’océan et son environnement. Des bouées de mesure, des capteurs et des instruments de collecte d’échantillons ont notamment été déployés à intervalles réguliers par les navigateurs. Ces différences actions permettent de suivre de près les changements climatiques, les courants marins et d’autres phénomènes océaniques essentiels pour les chercheurs du monde entier.

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