Vendée Globe | "S’il nous arrive quelque chose en mer, qui peut nous sauver ?"
Plusieurs skippers se sont installés aux Sables-d’Olonne avec le même objectif, la prochaine édition du Vendée Globe. Une ville iconique, six projets distincts mais un objectif commun : être fin prêt le 10 novembre prochain pour le grand départ !
Se préparer au Vendée Globe 2024
Pour mettre toutes les chances de leur côté, six skippers ont établi leur camp de base aux Sables-d’Olonne. Il s'agit d’Arnaud Boissières, de Sébastien Simon, de Benjamin Dutreux, de Manuel Cousin, de Denis Van Weynbergh et de Szabolcs Weöres.
Avec cette installation dans la plus célèbre des échancrures vendéennes, point de départ du Vendée Globe, ces navigateurs hors-pair ont la chance de mutualiser leur préparation pour aborder de la meilleure façon possible la prestigieuse course au large. Et bien que la concurrence, inhérente à ce genre de compétitions à la renommée internationale, devrait être rude, une certaine complicité unit ces six skippers malgré tout.
Une entraide naturelle entre skippers
La solidarité est donc de mise sur le ponton du Vendée Globe, aux Sables-d'Olonne. Et cela s’est fait naturellement ! Le skipper Sébastien Simon confirme en effet " il y a quand même une certaine solidarité, une certaine entraide, une certaine amitié et une certaine admiration également dans ce sport malgré la concurrence."
Le Vendée Globe, véritable Everest des mers, oppose 40 navigateurs les uns aux autres, mais garde toute sa dimension humaine. " On essaie de s’aider comme on le peut dans notre préparation, quand on a certains besoins en termes de matériel, de ressources et autres, on se donne des coups de main."
Des compagnons d’aventure
Même son de cloche pour Arnaud Boissières qui s'est lui aussi installé du côté des Sables-d'Olonne pour préparer le rendez-vous le plus important de cette année 2024.
" On a fait une réunion ensemble dans l’atelier de Sébastien Simon avec Benjamin, Manu et Sébastien pour parler des ambitions à venir et des infrastructures. Il ne faut pas oublier une chose, c’est que dès qu’on est en mer, on est compagnon d’aventure. Parce que s’il nous arrive quelque chose en mer, qui peut nous sauver ? C’est un de nos concurrents. "
Une course pas comme les autres
Au-delà de l’aspect purement compétitif qui commence à prendre de l'ampleur pour tous ces concurrents, dont certains peuvent rêver d'une victoire finale, les six skippers sablais se serrent déjà les coudes. Eux, qui vont vivre une aventure bien plus grande qu'une simple compétition sportive, devront se dépasser lors de la course.
Le Vendée Globe est en effet seul, sans assistance ni escale, et seuls leurs pairs peuvent venir les aider en cas de problème.