Champ de blé
Environnement biodiversité
Publiée le 02 Novembre 2023
Environnement biodiversité

Une diversité de cultures en Vendée

Du blé au tournesol en passant par le lupin ou le lin, les agriculteurs vendéens font varier les espèces végétales cultivées, avec de nombreux atouts à la clé.

Champ de blé

Terre d’élevage par excellence (l’élevage représente 69 % de la valeur générée par l’agriculture), la Vendée se distingue néanmoins par une activité végétale dynamique. Cela peut s’expliquer par une complémentarité avec le monde de l’élevage puisqu’une partie importante de ces cultures est utilisée dans l’alimentation animale.

L’importance du terrain

En parcourant le territoire, on observe cette diversité de cultures qui répond notamment à la variété des paysages vendéens.

« Nous avons différents secteurs en Vendée : les marais, le Sud avec ses plaines propices aux grandes cultures, le Nord bocagé avec ses prairies et des zones intermédiaires. Le monde agricole façonne les paysages, mais à l’inverse, la topographie influe sur le type de cultures » — Éric Coutand, président de la Chambre d’agriculture de Vendée.

Des cultures en évolution

En termes de surfaces agricoles utilisées, on retrouve naturellement toujours de grandes cultures comme les blés (dur et tendre), l’orge, ou les cultures d’été comme le maïs ou le tournesol. On retrouve également le colza qui s’est renforcé dans le nord du département. Mais en parallèle, une diversification importante est constatée depuis quelques années en Vendée. Des cultures se sont développées comme les féveroles, les pois, le lupin, la luzerne...

On remarque également une augmentation des mélanges fourragers (méteil). Cela a pour conséquence d’améliorer la qualité de l’alimentation animale avec un apport en protéines plus important.

« Les exploitations proposent une alimentation plus variée, mais ces cultures permettent aussi plus de rotation dans les champs ce qui a pour conséquence de lutter contre les maladies et d’augmenter le rendement. Ces évolutions répondent également aux enjeux climatiques en favorisant des cultures moins gourmandes en eau » — Éric Coutand — Président de la Chambre d’agriculture de Vendée

LES PRINCIPALES CULTURES EN VENDÉE

Pommes de terre, mogette de Vendée IGP, melons, vignes... La Vendée dispose également de nombreuses filières bien implantées dans le territoire et qui viennent compléter le maillage agricole entre cultures annuelles, cultures permanentes et surfaces fourragères.

Blés (dur et tendre) : 93319 hectares

Maïs : 77131 hectares

Tournesol : 22434 hectares

Colza : 15347 hectares

 

Laurent Favreau, Président de la commission Agriculture, Eau, Laboratoire, Alimentation de proximité du Conseil départemental


« La diversité des cultures végétales en Vendée est un marqueur fort de la capacité de nos agriculteurs à s’adapter pour, à la fois produire une alimentation animale de qualité et variée, mais également pour répondre aux enjeux climatiques. À l’heure où la préservation de la ressource en eau est une priorité, l’agriculture vendéenne, soutenue par le Département de la Vendée, trouve des solutions. »


Champ de blé

 

L'agriculture vendéenne en chiffres :

Des cultures en développement

Principalement utilisé en textile et en alimentation, il est cultivé sur plus de 2 200 hectares en Vendée.

Plante s’adaptant mieux aux conditions climatiques, dont le déficit hydrique, le sorgho est utilisé en grain et fourrage.

Avec 1 394 hectares cultivés dans notre département, le chanvre est utilisé essentiellement en bio-matériau.

Le lupin est de plus en plus utilisé dans l’alimentation animale, grâce à son apport en protéines.

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